Enfants de Ribeauvillé et personnalités marquantes
Charles WEISS,
Artiste-peintre, co-fondateur
1872-1970 peintre et dessinateur ribeauvilléen de talent. Il est à l’origine de la création en 1925 de la première Société d’Histoire de Ribeauvillé avec Ernest Ziller professeur d’histoire au collège de Ribeauvillé et Max Stoehr, viticulteur. La Société avait comme buts l’étude de l’histoire locale et la conservation des monuments de Ribeauvillé et des environs. C’est ainsi que dans les années d’avant-guerre Charles Weiss fut l’infatigable artisan de la mise en valeur des maisons alsaciennes à colombage.
Henri SPENLINHAUER,
Fondateur de la société actuelle
1924-1998, boulanger, pâtissier, passionné d’histoire locale, fondateur du Cercle de Recherche Historique par la fusion en 1989, des deux Sociétés d’Histoire de Ribeauvillé. Il crée une dynamique avec la participation des habitants au recueil de souvenirs familiaux.
Robert FALLER,
Professeur au collège, Président en 1935
1903-1961, jeune professeur d’histoire, originaire de Ribeauvillé, accède à la présidence en 1935 de la Société d’Histoire de Ribeauvillé. Sous son impulsion vingt-deux bulletins verront le jour. Il œuvra parallèlement à la création d’un fonds d’ouvrages et de documents. La Société d’Histoire avait également le souci de la conservation du patrimoine local et jusqu’en 1939 elle subventionna les particuliers désireux de restaurer leurs façades.
ARNOLD Jean Georges Daniel |
Juriste, homme de lettres, poète lyrique, dramaturge, père du « Théâtre alsacien » ; auteur de la première comédie en dialecte « Der Pfingstmontag ». Professeur et doyen de la faculté de Strasbourg, membre du directoire du consistoire général de la confession d’Augsbourg. Il a épousé, le 14 avril 1823, Amélie Henriette Beysser, fille de Simon Beysser, maire de Ribeauvillé. |
BEER Louis |
Diplomate. Gouverneur de 1806 à 1814 de la principauté de Bénévent (Italie méridionale) que Napoléon avait octroyée à Talleyrand, de Beer a été mêlé de très près à la grandeur et à la décadence de l’empire. |
BERCKHEIM (de) Amélie Louise, épouse de DIETRICH
Ribeauvillé, 1776 / Strasbourg, 1855 |
Sœur du général Frédéric Sigismond BERCKHEIM. |
BERCKHEIM (de) Frédéric Sigismond Ribeauvillé, 1775 / Paris, 1819 |
Baron de, Général de la Révolution et de Napoléon 1er. Participe aux batailles de Friedland, Eckmulh, Wagram et à de nombreux combats. Il sera député du Haut-Rhin en 1815 et 1816. |
BERGMANN Guy Sélestat, 1951 / Colmar, 2021 |
Traducteur officiel dans la royale, opérateur de télécommunication (Morse), grand voyageur, Japon, Martinique, Etats-Unis, traducteur au Japon, crée la première école française où il enseigne et aussi une petite entreprise de traduction et d'interprétariat au Japon |
BERNHARD Emile Adolphe |
Fils de Johann Théodore Joseph BERNHARD (1843-1911), greffier municipal. |
BERNHARD Marie-Bernard Ribeauvillé, 1809 / Haguenau, 1884 |
Archiviste-paléographe et historien issu d’une lignée ribeauvilloise de plus de cinq cents ans. Il fit de brillantes et éclectiques études : bachelier en droit, avocat au barreau de Paris, « Chartiste » puis archiviste paléographe. Il consacrera sa retraite à inventorier et classer les archives de sa ville natale. |
BEYSSER Charlotte ép. BARTHOLDI |
Mère du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi. Elle est musicienne et sensible à la poésie. |
BEYSSER Jean-Michel Ribeauvillé, 1753 / Paris, 1794 |
Général de la Révolution. Fils d’un aubergiste de Ribeauvillé il s’illustrera dans l’armée des Côtes en Bretagne. Il combattra les Chouans près de Nantes. Il sera guillotiné comme complice des Hébertistes. |
BEYSSER Simon Ribeauvillé, 1762 / Colmar, 1829 |
Riche négociant, de confession protestante est Maire de Ribeauvillé sous Napoléon 1er. Fils de André Beysser, sellier et de Catherine Brechbuhler. De son mariage avec Marguerite Graff (de Colmar) sont nés quatre enfants, Charles - juge au Tribunal civil et conseiller à la cour d'appel, Sophie Frédérique - épouse du négociant Charles Auguste Jundt, Amélie Henriette - épouse de Jean Georges Daniel Arnold et Charlotte - mère de BARTHOLDI, célèbre sculpteur colmarien, Frédéric Auguste. Elle recevra en héritage des vignes et la ferme du Muesberg. |
BINAEPFEL Lucien |
Peintre expressionniste, écrivain-poète (pseudonyme Léonhard Riedweg) ; études à l’académie d’arts de Stuttgart et de Munich. Il séjourne à la chapelle école de la Petite Verrerie. Peint la nature aux Verreries et sur les flancs du Taennchel. |
BOESCH Georges Ribeauvillé, 1889 / Montmorency, 1949 |
Professeur, il a écrit – en français, en allemand ou en alsacien – de nombreux poèmes ainsi que des pièces de théâtre – souvent sur le thème du Pfifferday. Ses pièces seront jouées par le « Théâtre Alsacien » dans le cadre du théâtre de verdure de Ribeauvillé. |
BOLL Léon
Eguisheim, 1862 / Paris, 1916 |
Journaliste, collaborateur de Clémenceau, fondateur et directeur au Journal l’Alsace-Lorraine. Il écrit de nombreux traités de vinification. Promoteur du tourisme en Alsace (projet de l’hôtel à Thannenkirch en 1901). Epouse à 24 ans la fille d’un notable de Ribeauvillé viticulteur et négociant Albert SCHIFFMANN. Le couple s’installe au 62, grand’rue. Une plaque commémorative mentionne qu’il habita cette maison une trentaine d’années. |
BROSCH Jean Baptiste Ignace Ribeauvillé, 1741 / Paris, 1794 |
Sculpteur, fils du sculpteur de Christian III duc de Birkenfeld et de Deux Ponts qui réalisa les statues du parc du Schlossgarten de Ribeauvillé, du calvaire, du cimetière des Prêtres de Ribeauvillé. BROSCH fils, fut élève de Falconnet et de Pigalle à l’Ecole Académique de Paris. Le musée du Louvre conserve un bas-relief exécuté pour le mausolée du Marquis du Terrail. Il a également sculpté le buste de Jean Paul Timoléon de Cossé, duc de Brissac. |
CAMMISSAR Auguste Strasbourg, 1873 / Strasbourg, 1962 |
Peintre Alsacien se réfugie à Ribeauvillé lors de l’évacuation de Strasbourg en 1939. Professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg de 1896 à 1940, il est avant tout un peintre de paysages bien qu’ayant excellé dans la peinture de vitraux au début du siècle (gare de Colmar, notamment). |
CORTY Charles Joseph ou CORTI Ribeauvillé, 1757 / Ribeauvillé, 1836 |
Peintre – décorateur. |
COUSTEAU Jean Yves St André de Cubzac, 1910 / Paris, 1997 |
Commandant. En 1925, il entre en classe de seconde au collège de Ribeauvillé et réside, en pension, chez Emile Tschaeché. Il aurait fait ses premières expériences de « plongée » à l’ancienne piscine et, semble-t-il, dans une fosse de trois mètres de profondeur dans un pré. C’est à Carola qu’il bricole ses premiers instruments pour plonger sous l’eau. C’est donc à Ribeauvillé qu’est née sa vocation de pionnier du « monde du silence ». |
DIEBOLD Charles |
Employé de banques et gestionnaire, il est le fils d’un maître-boulanger qui a officié 22 rue des Tanneurs à Ribeauvillé où il a fréquenté l’école primaire. Il découvre le ski lorsqu’il sert sur le front russe durant la 1ère Guerre mondiale. Passionné, il enseigne le ski au Lac Blanc, à la Schlucht et au Markstein. En 1932, il découvre le petit village savoyard de Val d’Isère auquel il donnera l’emblème de l’aigle blanc comme emblème de la station. Il participe activement à la création du ski français en créant une technique française de ski (avec Emile Allais notamment). Il sera, vers le milieu du siècle, directeur de la station de Val d’Isère jusqu'en 1970. Avec son épouse, ils sont les artisans du développement et du succès de Val d’Isère. |
ECK Eugène |
Prêtre et apiculteur, inventeur de systèmes de ruches et auteur de traités d’apiculture. Surnommé « roi des abeilles (émakénig) ». Il participa à de nombreuses foires et expositions nationales, internationales et coloniales et obtint maintes distinctions à Strasbourg, Mulhouse, Metz, Lyon, Berlin, Prague. |
EDEL Louis, Jean-Baptiste
Ribeauvilé, 1815 / Pfaffenheim, 1876 |
Prêtre et littérateur. Humanités en Suisse et au grand séminaire de Strasbourg. Directeur du Collège de Ribeauvillé de 1850 à 1852. |
FALLER Robert Ribeauvillé, 1903 / Colmar, 1961 |
Professeur d’histoire au collège, historien, archiviste et Président en 1935 de la Société d’Histoire de Ribeauvillé. Il crée un fonds d’ouvrages et de documents et a le souci de la conservation du patrimoine local. Jusqu’en 1939 la Société d’Histoire subventionne les particuliers désireux de restaurer leurs façades. Il rédige de nombreux écrits sur l’histoire de Ribeauvillé. |
FALLER Louis-Clément |
Peintre, aux aspects multiples il figure dans l’art du XIXe siècle comme un artiste de transition ayant produit des œuvres remarquables. Il séjourne cinq ans à Ribeauvillé de 1858 à 1863 après avoir passé 10 ans aux Etats-Unis où il fonde une école de peinture à New-York. |
FARNY Henry Ribeauvillé, 1847 / Etats Unis, 1916 |
Lithographe, illustrateur, peintre, ébéniste et conteur de talent. A 20 ans, il vient en Europe pour étudier la peinture à Rome, Vienne, Munich, Düsseldorf et Strasbourg. Dans les années 1880, il se prend de passion pour les Indiens d’Amérique du Nord, vit avec eux et fera des peintures témoignant de leur vie quotidienne. |
FIEBIG Frédéric Talsen (Lettonie), 1885 / Sélestat, 1953 |
Artiste peintre qui a évolué entre post-impressionnisme et expressionnisme. Fiebig sera toute sa vie un grand voyageur, passionné par la ville et la nature où il puisera son inspiration. A la suite de la mort de son fils, il va se retirer en 1934 dans le massif du Taennchel où il vit en ermite dans la Grimmelshütte, abri forestier rudimentaire (forêt de Ribeauvillé). Il survivra grâce à sa fille et à l’aide d’habitants des villes proches. |
FINDELI André Ribeauvillé, 1923 / Ribeauvillé, 2012 |
Sportif, il s’est consacré au sport dès son plus jeune âge. Président de l’Office municipal des Sports, du Club vosgien de 1959 à 1975 (participe à la construction du chalet du Club Vosgien de Ribeauvillé « le Schelmenkopf »). Il occupe de nombreuses fonctions dans les instances sportives régionales. |
FRIEDRICH André Ribeauvillé, 1798 / Strasbourg, 1877 |
Sculpteur sur bois. Son père sculpteur sera son premier maître. Il parfait sa formation en Suisse, Allemagne et à Vienne. Il restaure des statues de l’arsenal à Berlin et continue ses études à l’école des Beaux-arts de Paris. A Rome, il réalisera la statue ALSA dont il fera don à Strasbourg et s’y établira définitivement. Il est l’auteur, notamment de la statue de la fontaine de la place de la Sinn à Ribeauvillé. |
GANTZ Jean
Munster, 1846 / Gérardmer, 1904 |
Musicien et compositeur de talent. Il fonde en 1876 la nouvelle fanfare de Ribeauvillé. C’est à cette époque, lors d’un festival de musique, qu’il compose la marche « Het esch Pfifferdaj », encore jouée chaque année à la Fête des Ménétriers. Il fut également directeur de la Musique Municipale de Ribeauvillé de 1876 à 1887. La place Jean GANTZ rappelle sa mémoire. |
HAAS Jean
Ribeauvillé, 1860 / Ribeauvillé, 1939 |
Secrétaire de mairie à Ribeauvillé de 1881 à 1929. Il se passionne pour les archives de la ville et devient naturellement un collaborateur de la Société d’Histoire et d’Archéologie dès sa fondation. Ses articles sont une source inestimable d’information sur l’histoire de la cité. Il était, en outre, clarinettiste dans l’harmonie municipale. |
HAGENMULLER Henri Voegtlinshoffen, 1912 / Ribeauvillé, 1990 |
Il s’installe à Ribeauvillé en septembre 1945 en compagnie de son épouse, professeur de philosophie, pour y ouvrir un cabinet d'ingénieur-conseil. Maire de Ribeauvillé du 20 mars 1971 au 4 juin 1973, il consacrait ses heures de loisirs à l’histoire, aux arts, et plus particulièrement à la peinture. |
HERING Jean |
Il fit des études supérieures à Strasbourg, Heidelberg et Göttingen. 1919 à 1924 : sous-directeur de l’école préparatoire de théologie des Batignolles à Paris. 1926 : maître de conférences à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg. Il publia une demi-douzaine de livres et de nombreux articles. Directeur de la Revue d’histoire et de philosophie religieuse. Disciple de Husserl. |
HOERDT Roland |
Photographe. Après avoir fréquenté le collège jusqu’à ses 15ans, il part à bicyclette pour Belfort avec sa maman qu’il quitte afin d’échapper aux troupes allemandes pour arriver à Périgueux. Il étudie au lycée industriel et part pour le Maroc, s’établit à Rabat pour continuer ses études à l’école des Beaux-Arts comme dessinateur industriel. A 19 ans, Roland HOERDT s’est engagé dans la 2ème Division Blindée du Général Leclerc. Son unité, le 501ème régiment de char de combat, il est entré dans Paris parmi les premiers dès le 24 août 1944 au soir sur le char « Le ROMILLY » dont il était le radio chargeur. Il participa aux combats de Grussenheim du 26 au 28 janvier 1945 comme tireur de l’ARCIS-SUR-AUBE. En 1948, il repart au Maroc travailler comme photographe à Rabat et en 1967, la famille HOERDT revient à Ribeauvillé et reprend la succession de son père « le magasin de librairie-photos ». |
HOFER Edouard |
Professeur de dessin à Ribeauvillé, ses thèmes de prédilection sont l’Alsace et la Provence. Il était également céramiste à Riquewihr où il vendait ses créations dans une boutique au pied du Dolder. |
HOLZWART Matthias |
Matthias HOLZWART est un poète de langue allemande et latine. Nous savons peu de choses sur la personne de l’auteur. Il a probablement terminé ses études humanistes à Strasbourg et/ou Bâle (études vraisemblablement payées par le comte Georges de Wurtemberg-Montbéliard au service desquels étaient ses parents). Après avoir obtenu une Maîtrise en Arts Libéraux, il mena une vie ambulante de plusieurs années et vécut plus tard à Rappoltsweiler et Horbourg comme écrivain et maître de philosophie. Il entra également au service du comte Egenolf III von Rappoltstein à partir de 1567 au plus tard. Dans les années soixante-dix, Matthias fut greffier de la ville de Rappoltsweiler. |
JAHN Ernst Reinhold Meiningen Thuringe, 1853 / Meiningen, 1930 |
Médecin, auteur de pièces populaires et conteur de langue allemande. Après ses études de médecine, il devient médecin militaire dans un régiment wurtembergeois en garnison à Strasbourg. C’est là qu'il fait la connaissance de Friederike Emma Riegelmann - originaire de Ribeauvillé - qu’il épouse en 1886. Il s’installe comme omnipraticien à Ribeauvillé où naissent leurs cinq enfants. Il demeure rue Klee, avant l’ancienne poste (maison de Mallarmé : « La pension parisienne »). Il a écrit une pièce de théâtre en vers, die Pfeiferbrüder et il est l’instigateur du premier cortège de Ribeauvillé « la fête des ménétriers ». En octobre 1914, il quitte Ribeauvillé pour se mettre à disposition de l’armée. |
KAESS Jean Baptiste |
Peintre, architecte et conseiller du magistrat de la ville (1752 et 1761), prévôt (« Statthalter » - 1781 et 1790). Il réalisa de nombreuses œuvres à Ribeauvillé : Hôtel de Ville, ancienne école de garçon, plafond de l’église du couvent, son autoportrait dans la Salle rouge de la mairie. |
KAESS Joseph Ribeauvillé, 1790 / Ribeauvillé, 1888 |
Dernier grognard de Ribeauvillé. Appelé au service le 19 novembre 1809, il se rend de Ribeauvillé à Cologne et, de là, à Paris et Bayonne, après avoir fait plus de 500 lieues à pied il franchit la frontière espagnole en qualité de voltigeur au 130e de Ligne. Il guerroya longtemps en Espagne. A la chute de l'Empire, il fut envoyé à Nantes où le Duc d'Angoulême lui remet la décoration du Lys. Le 18 juin 1815 à Waterloo, seuls 30 hommes de sa compagnie sur les 90 qu'elle comptait survécurent. Il servit au 95e de Ligne, puis au 130e de Ligne 3e compagnie 3e bataillon. Il a obtenu en 1858 la médaille de Saint Hélène et la pension de 250 francs qui allait avec. |
KLEE Louis Auguste
Katzenthal, 1823 / Ribeauvillé, 1882 |
Docteur en médecine à la faculté de Strasbourg. Il s’installe en 1851 à Ribeauvillé comme médecin. Maire de Ribeauvillé de 1868 à 1881, on lui doit la construction du tramway. Une rue de Ribeauvillé porte son nom. |
KREMP Abbé
Molsheim, 1749 / Sélestat, 1817 |
Prêtre en 1774 et fondateur de la Congrégation des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Conscient du besoin d'instruction et d'éducation chrétienne des petites filles de la campagne, il veut créer l'œuvre des écoles, qui deviendra les "Pauvres sœurs de la Providence". Il veille à leur formation humaine, à l'affermissement de leur vie chrétienne, à l'approfondissement de leur vocation et à leur initiation pédagogique. La Révolution française va les disperser. Le Prêtre KREMP refuse de prêter le serment constitutionnel et doit vivre dans la clandestinité. |
KLOBB Constant Aloïse |
Directeur de filature, maire de Ribeauvillé du 24.10.1906 au 24.06.1915. Une rue de Ribeauvillé porte son nom : l'ancienne rue du marché. |
KLOBB Jean, François, Arsène |
Colonel, explorateur. Entre à l’école Polytechnique et rejoint l’artillerie de marine où il deviendra lieutenant-colonel. Il est nommé officier de la Légion d’honneur et envoyé au Soudan français où il est assassiné par balle. |
KOELLNER Frédéric Jean Frédéric Ribeauvillé, 1733 / Saarbrucken-D, 1809 |
Architecte-jardinier, collectionneur et botaniste. Fils de Johann Arend KOELLNER, jardinier-chef de la cour du comte palatin Christian III de Birkenfeld-Bischwiller. |
KUGLER Henri |
Historien local. Il a consacré de nombreux articles à l’histoire de Ribeauvillé qu’il a publiés dans la presse et dans un bulletin de la Société d’Histoire de Ribeauvillé. A la sortie de sa scolarité, il entra au service de la mairie où il fut secrétaire jusqu’en 1910. Il quitta la mairie pour la Caisse de Sécurité Sociale comme Directeur. C’est tout naturellement et en souvenir d’une personne qui a contribué à l’essor de la ville de Ribeauvillé, qu’une rue du lotissement Jean-Gantz porte son nom. |
LEHMANN Gustave Ribeauvillé, 1892 / Strasbourg, 1968 |
Peintre décorateur (fresques, mosaïques, vitraux, paysages, aquarelles) en France et à l’étranger. Il s’installe à Paris jusqu’en 1940 à la tête d’un atelier de décoration d’intérieur. Revient à Strasbourg en 1946 où il est nommé professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs et il exercera tant bien que mal jusqu’à sa retraite en 1958, en raison d’une paralysie qui l’éloignera du chevalet. |
LEVY Maurice Ribeauvillé, 1838 / Paris, 1910 |
Mathématicien et ingénieur. Il fréquente l’école de Chimie de Mulhouse et intègre l’Ecole Polytechnique. Il en sort ingénieur dans le Corps des Ponts et Chaussées. En parallèle, il mène une carrière scientifique et poursuit l’étude des mathématiques en faisant paraître un ouvrage « Traité de statique graphique ». Il enseignera au Collège de France et sera élu à l’Académie des Sciences. |
LEIBENGUTH Paul Michel Antoine
Strasbourg, 1921 / Ribeauvillé, 1978 |
Pharmacien et Maire de Ribeauvillé. Etudes à l’Université de Strasbourg. En 1955, il fut Docteur en pharmacie et également titulaire d’un certificat d’optique et d’acoustique. Après avoir exercé à l’hôpital de Strasbourg, il s’installa à Ribeauvillé en achetant en 1948 la pharmacie du marché. Il fut maire de 1965 à 1971 et reçut les palmes académiques en 1969. |
LENOIR Marcel Montauban, 1872 / Montricoux 1931 |
Peintre et réalisateur de fresques ; son épouse étant originaire de Ribeauvillé, il fit don de ses œuvres à la Ville en 1925 sous réserve de les exposer dans la chapelle Sainte Catherine. A la suite d’un différent, ces œuvres retournèrent à la famille. |
LIECHTENBERGER Georges Joseph Ribeauvillé, 1716 / Ribeauvillé, 1799 |
Avocat au conseil souverain d’Alsace et homme politique. Grand bailli du comté de Ribeaupierre. |
LINCK Père Paul
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Père Capucin, il ajoute à son sacerdoce, le goût pour l’enseignement des mathématiques, de la physique et de la chimie ainsi que pour l’histoire de l’Alsace. Ces trois passions trouvent leur origine dans son enfance ribeauvilloise : une présence assidue, dès son plus jeune âge, aux offices à Notre-Dame du Dusenbach ; les rencontres avec des membres de sa famille travaillant à l’ancienne usine à gaz et au tramway ; l’omniprésence de l’Histoire dans la cité des Ribeaupierre. Il est ainsi amené à publier les fruits de ses nombreuses recherches consacrées à l’Eglise en Alsace, à l’Alsace, et, plus particulièrement, à l’histoire du Dusenbach, aux Ribeaupierre, à la Ville des Ribeauvillé et à ses proches environs. |
LORENTZ Adam Ribeauvillé, 1708 / Ribeauvillé, 1766 |
Médecin-physicien du comte de Ribeaupierre ; il est appelé tour à tour médecin aulique (qui appartient à la Cour), physicien de la cour ou médecin du duc palatin Frédéric Michel, seigneur de Ribeaupierre. Père des trois LORENTZ suivants. |
LORENTZ Bernard Ribeauvillé, 1740 / Marseille ?, 1820 |
Médecin militaire. Il fit ses études à l’école de Montpellier et après son doctorat fut nommé en 1776, Médecin à l’hôpital militaire de Bastia. De 1793 à 1795, Médecin en chef de l’armée d’Italie. La ville de son décès reste inconnue, il se pourrait que ce soit Marseille. |
LORENTZ, Charles Adolphe |
Directeur général des Eaux et Forêts (fils de Marie Jean Georges Bernard LORENTZ, cité plus bas, et Caroline KLEINMANN), sorti de l'école forestière de Nancy en 1838 (son père en fut le premier directeur en 1825), inspecteur des forêts à Ribeauvillé et Colmar de février 1852 à janvier 1858, promu officier de la Légion d'honneur par décret du 25 janvier 1877. En souvenir d'une visite faite en 1883 dans la forêt domaniale de Bellême (Orne - forêt classée à l'inventaire du patrimoine mondial de l'UNESCO), un chêne reçu son nom. Il fut malheureusement déraciné le 13 mars 1951 par un ouragan. Ses dimensions étaient les suivantes ; circonférence au pied : 7,80 m - circonférence à 1,30 m : 4,82 m - hauteur totale : 40 m. Son âge, déduit du comptage des cernes, était voisin de 310 ans. Charles Adolphe est décédé le 9 mars 1893 à Menton (Alpes-Maritimes). |
LORENTZ François Meinrad Rémy Ribeauvillé, 1744 / Ribeauvillé, 1813 |
Avocat au Conseil Souverain d’Alsace en 1766 et juge de paix du canton de Ribeauvillé. Il occupe également les fonctions d’économe de l’hôpital militaire ambulant de Ribeauvillé. |
LORENTZ Joseph Adam Ribeauvillé, 1734 / Salzbourg - Autriche, 1801 |
Médecin militaire. Etudes chez les Jésuites, à Sélestat, facultés de médecine de Montpellier, Paris (élève de Jussieu - Botanique). médecin de campagne à Ribeauvillé et médecin-physicien du Comte de Ribeaupierre. En 1757, médecin ordinaire au sein de l’Armée du Rhin en Westphalie, puis aux fronts, hôpital de Neuf-Brisach et, enfin, médecin-physicien de Sélestat. La Révolution le ramènera sur les champs de batailles et au Conseil de Santé à Paris. Il mourra à Salzbourg en soignant le général Moreau. Praticien distingué, il est réputé pour son habilité, sa probité et sa piété. |
LORENTZ Marie Jean Georges Bernard Colmar, 1774 / Colmar, 1865 |
Administrateur de 1809 à 1814 : sous-inspecteur des Eaux-et-Forêts de l'arrondissement de Colmar ; officier de la Légion d'honneur. Premier Directeur de l'Ecole Forestière de Nancy. On sait que Ribeauvillé a un grand passé forestier et que deux de ses enfants, Bernard Lorentz et Adolphe Paradé ont joué un grand rôle dans le développement des techniques forestières en France au début du 19è siècle. Le chêne de la forêt de Bellême, passé à la postérité par les cartes postales, montre la grande considération dont jouissait la famille de forestiers de notre région. BARTHOLDI Auguste a sculpté le buste de Bernard LORENTZ et d’Adolphe PARADE qui se trouvent au musée BARTHOLDI. |
LORENZINO Meinrad François
Obernai, 1756 / Ribeauvillé, 1821 |
Prêtre à la réputation d’être pieux et zélé, Neveu d’un commerçant, élu procureur de Ribeauvillé. Il est choisi par la population en 1790 et proposé au prince Max pour qu’il le nomme curé de la ville. Sa nomination partage les citoyens et donne lieu à des débordements. Bien qu’il prête allégeance au régime, il ne reconnait pas les closes relatives à la religion et est donc relevé de ses fonctions, se cache et est considéré comme « réfractaire », tout en poursuivant son ministère. Par la suite il fut un prêtre « concordataire ». |
LOSSOW Charles Victor, dit Carlos |
Ingénieur mécanicien, fils de Charles Lossow, mort à Ribeauvillé le 30 novembre 1918), protestant, directeur d’usine marié à Sophie née Brauer, protestante ; demeurant au Hirtzenthörel à Ribeauvillé (rue Klobb). Auteur de plusieurs traités de mécanique. |
MAIMBOURG Georges, Jean, François, Louis
Ribeauvillé, 1773 / Colmar, 1854 |
Curé de Colmar jusqu’en 1854. A cause de la Révolution, il fit ses études en Suisse, y fut ordonné en 1796 à Lucerne et célébra sa première messe dans l’abbaye bénédictine d’Einsiedeln. Après avoir adhéré au Concordat à Ribeauvillé en 1802, il accompagne Mgr Zaepfel à Liège en qualité de secrétaire. |
MARCHAL François Laurent |
Chirurgien en chef des Hospices civils de Strasbourg. En 1771, le droit de bourgeoisie lui fut accordé à titre gracieux de même qu’a sa fiancée en considération de l’oncle de celle-ci, Jean Erasme Boecler. |
MERTIAN Bruno |
Prêtre et supérieur des Sœurs de la Divine Providence. De 1817 à 1819, il réforme la jeune Association, sur le plan spirituel et sur le plan professionnel. Il est secondé par deux moniales chassées de leur couvent par la Révolution, une Visitandine de Strasbourg et une Carmélite de Paris. Il comprend aussi qu’une réforme véritable ne peut se réaliser dans les locaux étroits et insalubres de Sélestat où se trouvent alors la Maison-Mère et le Noviciat. Se servant de sa propre fortune, il acquiert l’ancien Couvent des Augustins de Ribeauvillé en 1819. |
MERTIAN Ignace |
Prêtre et supérieur des Sœurs de la Divine Providence – Chanoine de la cathédrale de Strasbourg. Il continue l’œuvre de son frère et effectue le transfert de "l’Ecole-Mère provisoire" de Sélestat à Ribeauvillé. Il poursuit également la formation des novices et des futures institutrices. Pour elles, il compose le "Manuel des prières quotidiennes". Il rédige la première Règle des Sœurs en 1824 et l’Association devient ainsi une congrégation religieuse approuvée par l’évêque de Strasbourg. |
MERTIAN Louis |
Industriel, fondateur de l’orphelinat du Willerhof. Avec son frère Erasme Bernard (5), membre de la première promotion de l’école polytechnique et fondateur des forges de Montataire-60. Louis Mertian, frère des deux supérieurs des Sœurs de Ribeauvillé avait fondé un orphelinat au Willerhof, près de Hilsenheim, dans un domaine de 300 hectares qu’il avait acheté à l’Etat, destiné à recueillir 200 orphelins de familles rurales, indigentes, des Bas- et Haut-Rhin. Les enfants y étaient entretenus gratuitement et recevaient une instruction en rapport avec leurs aptitudes. |
MEYER Anna |
Pianiste de renommée européenne, elle a donné un concert dans la grande salle de la mairie le 3 octobre 1880 au profit de la Caisse de Bienfaisance de la ville. Son père était professeur de musique à Ribeauvillé et, dès l’âge de 9 ans, le 24 août 1861, elle donna un concert à Baden-Baden que l’administration impériale offrit aux souverains germaniques réunis en congrès dans la Kursaal. Les têtes couronnées furent émerveillées par cette jeune prodige qui tenait déjà rang parmi les artistes les plus réputés d’Europe. Un critique musical français, Méry, écrit dans le Monde Illustré que cette enfant « est un Liszt qu’une fée a changé en fille de 9 ans ». Par la suite Anna Meyer donna des récitals dans toutes les capitales européennes. Elle était établie à Paris et ne revint à Ribeauvillé que pour assister son père mourant. |
MOGG Jean-Henri |
Diplomate et administrateur, Settmeister de Colmar. Fait ses études chez les pasteurs de Bischwihr et Sundhoffen. Est envoyé par son père à la Régence de Montbéliard pour se perfectionner dans la langue française Fait du droit à Strasbourg et revient à Ribeauvillé pour occuper le poste de secrétaire de la Régence du comté de Ribeaupierre. |
MUSCULUS Wolfgang (Moeslin) |
Pasteur et théologien réformateur. Il se rend à 12 ans à Ribeauvillé pour suivre l’enseignement de l’école latine. Pour subvenir à ses besoins il chante dans les rues de la ville. Remarqué par Guillaume de Ribeaupierre, il parvient à gagner sa protection. Musculus deviendra un théologien éminent et sera une des grandes figures de la réforme. Egalement musicien, doué pour le chant, il publie cantiques et psaumes encore d’actualité. |
NEU André, Aloïse |
Missionnaire. Ordonné prêtre en à Paris, il part en Guyane pour organiser une congrégation des Pères du Saint Esprit. Il sera nommé « Bienheureux » par l’Eglise. |
OBRECHT Emile |
Artiste-peintre, amateur, paysagiste, comptable de par sa profession. Il a été régisseur du Théâtre Alsacien de Ribeauvillé. Ses moyens d’expression favoris ont été l’aquarelle et l’huile. |
ORTLIEB Benjamin |
Maître d’école. Appelé « Volkslehrer » Fait ses études chez PFEFFEL Jean-Conrad ; secrétaire du maître des rentes du duc de Wurtemberg ROSE Henri Charles Christian en 1789 ; instituteur à Hunawihr en 1796 et 1797 ; appelé "maître ès arts" en 1801 ; instituteur à l'école secondaire de Ribeauvillé en 1805 ; professeur en 1807 ; professeur de langues en 1843. |
ORTLIEB David |
Général de la révolution. Sert comme : lieutenant du régiment grison De SALIS en 1755, officier à la suite de Strasbourg en 1769, à l'armée du Rhin en 1792 et 1795 où il devient général de brigade des armées de la République. Chevalier du mérite militaire en 1774. |
PARADE Adolphe, Louis, François |
Directeur de l’école forestière Nancy. Il est envoyé à Saxe où il est admis à l’Académie forestière près de Dresde. Il traverse les forêts allemandes pour rejoindre l’alsace. Avec Bernard Lorentz, il écrit un ouvrage de référence sur la sylviculture Française «Cours élémentaire de culture des bois». |
RIBEAUPIERRE, Frédéric-Michel |
Seigneur de Ribeaupierre, comte palatin de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Rappolstein né dans une salle du Château de la Ville, aujourd'hui Lycée. Il est le fils de Chrétien III, prince palatin, Comte de Ribeaupierre et de Caroline, Comtesse de Nassau-Saarbrucken. En 1746, il se maria avec Maria-Francisca-Dorothéa, Comtesse de Sulzbach, dont cinq enfants sont issus de cette union. Son frère Christian IV lui céda le Comté de Ribeaupierre. La même année, le 8 décembre, il se convertit à la religion catholique. Il séjourna peu de temps à Ribeauvillé et au début de sa carrière militaire, nous le trouvons à la Cour de France où il est nommé Colonel-propriétaire du Régiment d'Alsace et lieutenant-général au service de la France. Il se battit pour elle pendant la guerre de la Succession d'Autriche pour aller ensuite dans les rangs de l'armée autrichienne en tant que maréchal de camp autrichien. En 1759, il devint chevalier de l'Ordre de la Toison d'or. Ces dernières années de vie, il les passa surtout à Mannheim, dont il fut gouverneur en 1751. |
RICHARD Marie, Joseph, Jean-Baptiste, Alexandre, Richard |
Médecin à Colmar et musicien. Esprit supérieur, avide de savoir, il a laissé une quantité de notes, d’études, de biographies, de descriptions. Il publia en 1836 une histoire de l’Alsace, quelques années plus tard un livre intitulé : Tableaux de l’Alsace à différentes époques. |
ROHM Albert-Henri Horbourg, 1906 / Sélestat, 1972 |
Artiste-peintre en bâtiment. Autodidacte, il a vécu un temps à Ribeauvillé où il dirigeait une entreprise de peinture. Sa préférence va vers les paysages. |
SALZMANN Auguste |
Peintre, archéologue et photographe. Né dans une famille riche d’industriels alsaciens, il voyage comme jeune peintre en Algérie, en Egypte où à la faveur d’une rencontre Auguste Mariette va s’intéresser aux découvertes archéologiques. Ces photographies publiées en album auront un grand succès et feront la joie des collectionneurs. Peintre de paysages, il expose à Strasbourg, à Paris. A Ribeauvillé, on connaît sa peinture de la charmille du jardin des Seigneurs de Ribeaupierre. |
SALTZMANN Frédéric |
Négociant, manufacturier et homme politique (maire de Ribeauvillé, fondateur et président des comices agricoles, conseiller général). Fit ses études sous la houlette d’Ortlieb. Fonde son entreprise en 1817 et devient maire en 1831. Il a toujours eu à cœur de mettre en valeur la ville ; ainsi lui doit-on : l’érection de la statue de la fontaine de la place de la Sinn, l’éclairage au gaz, l’organisation de la compagnie de Sapeurs-Pompiers, la mise en place du télégraphe électrique, la restauration du jardin de ville et des châteaux, la création de l’école secondaire et de la bibliothèque municipale. |
SCHAEFFER DEL RIO, Louise |
Première dame du Chili dans la première moitié du XXe siècle : fille d’Emile Schaeffer dentiste rue Salzmann, épouse en 1927 à Ribeauvillé le docteur Sotero Del Rio (1900-1969), chirurgien , universitaire , chercheur , homme d’affaires , dirigeant syndical et homme politique chilien, ministre de l’intérieur (1959/1964). Le Président Jorge Alessandri étant célibataire, c’est Louise Schaeffer qui occupe de facto les fonctions de Première Dame en raison de la position protocolaire de son mari. Parallèlement, Louise Schaeffer se consacre à de nombreuses œuvres de bienfaisance : fondation d’un mouvement universel des mères en faveur de la paix et contre la guerre nucléaire (elle reçoit le soutien notamment de la Reine Elisabeth II, du Pandit Nehru, du Président Kennedy, de Nikita Khrouchtchev, …), œuvre de distribution de jouets aux enfants indigents, organisation de soutien à l’enfance (en liaison avec l’UNICEF), aide aux réfugiés, secours aux victimes du tremblement de terre de 1960, développement culturel (appuyée par l’UNESCO), … |
SCHIRA Jehanne |
Artiste-peintre depuis 1934. Dessinateur et graveur de qualité est une ancienne élève de l’Ecole des Arts Appliqués de Colmar et de l’Ecole de Dessin de Paris. Elle réalise des albums lithographiés notamment sur Ribeauvillé. |
SCHLUMBERGER Jean |
Directeur des Etablissements Steiner. Cet industriel est le fils de Camille Schlumberger et époux de Mme. Yvonne SCHLUMBERGER (maire de Ribeauvillé). Une styliste, Paule Marrot, née à Bordeaux en 1902 et décédée en 1987 à Paris, entre à 14 ans à l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Elle rencontre M. Jean SCHLUMBERGER qui lui permet d’entreposer mécaniquement sur tissu ses rêves de peintre et ses impressions jusqu’ici artisanales de fleurs et d’animaux. |
SCHLUMBERGER Camille |
Peintre et décorateur (fils de Camille Schlumberger (1831-1897) magistrat et maire de Colmar de 1880 à 1896) étudie à l'Ecole des beaux-arts de Paris ainsi qu'à l'Ecole Guérin dans l'atelier d'Eugène Grasset. Son beau-père, Charles Frédéric Steiner (1842-1918) est le directeur de la manufacture d'impression sur étoffes et de tissage de Ribeauvillé où Camille Gabriel Schlumberger entre comme peintre décorateur en 1898. En 1927, il prend la direction pendant que l'usine produit des cotonnades teintes et des tissus imprimés : indiennes fantaisies et toiles peintes dites toile de Jouy, reproduites par procédés mécaniques et chimiques. |
SCHMITT Eugène |
Frère de l’artiste-peintre amateur Alphonse SCHMITT. Domicilié à Guémar, ce peintre décorateur a été élève de François FLECKINGER (Colmar), après avoir fait des études au Lycée de Ribeauvillé. Il a surtout peint des paysages (à l’huile et à l’aquarelle). |
SCHNEIDER Georges Augustin Léon |
Jésuite, prédicateur et missionnaire. Aumônier de l’orphelinat au Willerhof, créé par Louis Mertian. Devant les difficultés à se procurer des instructeurs, il conçut le projet de rénover l’ancienne Congrégation, éteinte, des Frères, fondée, en 1820, par Ignace Mertian, Supérieur de Ribeauvillé. C’est en septembre 1844, que l’abbé Eugène Mertian fut adjoint au Père Schneider pour s’adonner à l’œuvre des novices, dont il partage la vie en commun, les exercices et les travaux. Il leur enseigne aussi l’histoire et la géographie. |
SCHOELLER Jean Christian |
Caricaturiste, artiste peintre. D’abord comptable à Augsbourg et ensuite voyagera à travers toute l’Europe et se fixera à Vienne pour créer son atelier de miniatures. Il mènera une vie de misère jusqu’à sa mort. |
SCHWACH Henri |
Comptable. Vers 1935, il consacre son temps libre à la peinture. Il s’exprime surtout à la peinture à l’huile par des paysages, natures mortes, quelques nus et portraits. |
SCHWACH Marthe |
En religion Sœur Adrienne. Elue Supérieure générale des Sœurs de la Divine Providence en 1952. Elle fréquente dès l’âge de six ans l’école annexe de l’Ecole normale des Sœurs de Ribeauvillé. Elle entra au couvent de Ribeauvillé en 1915 et fit profession religieuse en 1920. Elle fut rappelée pour poursuivre des études d’histoire qu’elle enseigna à l’Institution St Jean de Colmar avec les lettres et la philosophie de 1930 à 1940 et de 1945 à 1949. Pendant ses 17 années de supériorat, elle accomplit un immense travail administratif. Et à la fin de sa vie, elle s’intéressa à la biographie de Louis KREMP, fondateur de la congrégation. |
SCHWACH Paul Robert |
Fils d’un professeur à Epinal, professeur lui-même, conseiller d’arrondissement ; Membre de la Société d’histoire et d’archéologie de Ribeauvillé (1936 à ?). Il fut le parrain d’André Findelli. Peintre, il a laissé de nombreuses toiles représentant Ribeauvillé ; toiles qu’il exposait régulièrement dans son appartement du 3, rue des Juifs. |
SEE Germain |
Médecin, membre de l’Académie de Médecine. Il commence ses études à Metz et poursuit à la Faculté de Médecine de Paris où il est reçu Docteur en 1846. Il prend en charge une clinique et devient membre de l’académie. Il publie des traités sur les maladies cardiaques, pulmonaires… et est aussi créateur de nombreux médicaments. Il est appelé auprès de l’empereur Napoléon III et sera également au chevet de Victor Hugo. |
SEILLER Maurice |
Spécialiste de la Charpente des maisons de bois. Ancien président du Cercle. Fait ses études primaires à Ribeauvillé. Dessinateur industriel, il se reconvertit dans le métier d’éducateur spécialisé ; métier qui l’occupe, en alternance avec ses recherches sur le patrimoine qui fait de lui un spécialiste reconnu de la maison rhénane à pan de bois ; recherches assises par une présence constante sur le terrain (chantiers de démontages (Ecomusée) ou de démolition des maisons permettant d’étudier structures et évolution du bâti. Il a été à l’origine de nombreuses études sur le bâti médiéval de Ribeauvillé. |
SINGER, Isaac |
Inventeur, en 1838, du premier procédé mécanique pour pétrir la pâte à Matsa qui rendrait la production supérieure en qualité et en correction rituelle, avec l’approbation du rabbin Lipmann Bloch de Ribeauvillé. Il s’ensuivit une grande polémique avec les défenseurs de la fabrication traditionnelle. |
SMASMANN II DE RIBEAUPIERRE, MAXIMIN II, dit Schmasmann, 1437 / 1517 |
Fils cadet de Guillaume Ier, célibataire et sans postérité, Maximin II meurt à quatre vingts ans et est inhumé dans le caveau sépulcral des Ribeaupierre dans le chœur de l’église Saint-Grégoire. Il demeure à Ribeauvillé, dans la maison qu’il fit construire, en face de la rue de l'église (actuel restaurant « Au Cerf »). Sources :
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SONDERER René |
Affichiste, peintre, sculpteur, dessinateur publicitaire, né d’une famille originaire de Ribeauvillé. Il a illustré le livre de Cyrano de Bergerac paru en « 1927 ». |
SPAETH René Jean, dit René d’Alsace Intra (Italie), 1890 / Colmar, 1972 |
Journaliste, écrivain, conférencier et critique d'art. - 1909 Licencié de la Faculté de droit de Nancy - Docteur ès lettres du Philathea Collège de Londres - 1910-1914 Rédacteur au Journal d’Alsace-Lorraine - 1919-1924 Secrétaire général de diverses sociétés industrielles - 1924-1939 Rédacteur en chef de la Pensée française, puis de l’Alsace à l’OEUVRE à Strasbourg - 1925-1940 Ecrivain et conférencier à Strasbourg - 1940-1942 Critique d’art au journal L’Alsace. - A partir de 1950 Président de l’Académie d’Alsace. En 1978, lors de l’inauguration officielle, l’école primaire de Ribeauvillé porte son nom et ce pour récompenser cet homme qui a consacré de nombreux récits à la ville de Ribeauvillé. Très attaché à la Cité des Ménétriers, il offrit à la ville une magnifique commode recouverte de marbre, ornée de cuivres luxueux. |
SPENER Philippe Jacques |
Théologien protestant, fondateur du piétisme allemand. Après ses études de théologie, il exerce les fonctions de précepteur, de prédicateur à la cathédrale de Strasbourg et devient prévôt à l’église Saint-Nicolas de Berlin. |
SPENLINHAUER Henri |
Boulanger, pâtissier. Passionné d’histoire locale, fondateur du Cercle de Recherche Historique par la fusion, en 1989, des deux Sociétés d’Histoire de Ribeauvillé. Crée une dynamique avec la participation des habitants au recueil de souvenirs familiaux. Il créa la boulangerie sous l’enseigne « Epis d’or », un commerce fort de la haute ville. Il initia également des jeunes à l’archéologie en organisant des séjours de travail pour la remise en valeur du couvent du Sylo. Au sein du club vosgien, il a créé, pour la participation au cortège du Pfifferdaj, une troupe de Ménétriers. |
SORG Carola |
Issue d’une famille de peintres, elle apprend les rudiments de la peinture auprès de son frère aîné Louis. Fidèle à une profonde tradition religieuse de par sa famille, elle met tout son talent à la disposition de la peinture religieuse. Une grande partie des tableaux des églises d’Alsace porte sa signature. |
STEINER Henri Frédéric |
Industriel, fondateur de la Manufacture Steiner et Cie à Manchester. Frédéric Steiner et son épouse Emma Beysser sont nés à Ribeauvillé. Frédéric Steiner a quitté sa ville natale vers 1818, voulait-il tenter une expérience professionnelle ou éviter des créanciers qui ne lui laissaient pas la liberté ? On ne le sait pas. Il est parti en Angleterre, à Accrington près de Manchester où il a développé une importante industrie textile. Inventeur d’une nouvelle méthode pour fabriquer le rouge turc (ou Andrinople), il a fait fortune. Très impliqué pour le bien de sa ville d’adoption, il y a laissé une forte empreinte. De nombreuses rues portent son nom ou celui de ses proches. La liste est impressionnante : Steiner Street, Steiner Lodge, Frederickstreet, Emma Street (sa fille Emma, mariée à un Hartmann), Lina Street, Countess Street (sa fille Caroline), Hartmann Street, Tremellen Street….Un grand parc-le Gattypark- porte le nom d’un autre alsacien, associé de Steiner. Leur fille, Emma HARTMANN-STEINER était une des maîtresses du roi Edouard VII et est décédée à Nice vers 1919. |
STEINER Charles-Emile |
Industriel, fondateur de la Manufacture Charles Steiner en 1839 et neveu de Steiner Frédéric. Il fit partie du Collège Royal de Strasbourg. En 1830, il travaille auprès du chimiste Auguste Chevreul, aux Gobelins et au Muséum. En 1831, il part retrouver son oncle en Angleterre et est associé au lancement de l’usine de Church pour la diriger ensuite jusqu’en 1839. Il décide de se rendre en France et d’établir à Ribeauvillé un établissement de même ordre, dans les locaux de l’ancienne teinturerie Steffan Appenzeller. En 1842, il y ajoute une manufacture d’impression. Les mouchoirs, les châles, les indiennes, les tissus servant à l’ameublement « en rouge Steiner » lui valent un succès considérable ; prix et médailles lui sont décernés dans des expositions internationales. En 1847, il entre au conseil municipal de Ribeauvillé et en 1866 est nommé chevalier de la Légion d’Honneur. |
STEINER Charles Frédéric |
Fils de Charles Emile STEINER. En août 1866, il succède à son père. Il reprend l’unité alsacienne et agrandit l’ensemble industriel en lui adjoignant un atelier de tissage de calicots en 1869. Il ouvre une succursale à Belfort en 1884, comprenant le blanchiment, la teinture et l’impression. Il sut préserver et amplifier la réputation de la maison, ce dont attestent les médailles d’or obtenues aux expositions de Paris en 1889 et 1900. Il eut une seule fille, Jeanne (1872-1964) qui épousa Camille Schlumberger. Elle assura la succession de l’affaire dans des années difficiles. |
STEINHEIL Charles Auguste (de) |
Physicien, étudie le droit puis l’astronomie. Né dans la maison paternelle du Grand Bailli à Ribeauvillé (Ancienne maison du sculpteur Brutschi). Membre de l’Académie bavaroise des sciences, puis conservateur des collections nationales de physique et de mathématiques. Il réalise le premier télégraphe à utiliser la terre comme courant de retour. Promoteur du télégraphe de Morse en Bavière, en Autriche et en Suisse. Il fonde une manufacture d’instruments optiques qu’il laisse à ses fils. Son père Charles Philippe STEINHEIL, conseiller et receveur à la cour du Prince Maximilien I, Roi de Bavière (né à Ribeauvillé en 1747 et décédé à Munich en 1830). Pour mémoire, son buste est érigé sur l’ancienne poste de Ribeauvillé, rue Klee. |
Von STEPHAN Heinrich |
Cofondateur et inventeur de la carte postale (1870). Il est à l’origine de la construction de l’Hôtel des Postes de Ribeauvillé du 19ème siècle, inauguré en 1892. |
STOEHR Franz |
Prêtre, historien de l’art et archéologue. |
WALDNER de FREUNDSTEIN, François-Louis |
Colonel de cavalerie. Décoré de l’ordre du Mérite militaire. Député de la noblesse à l’assemblée provinciale. Président du directoire de la noblesse de l’Ortenau. Père de la baronne d’Oberkirch. |
WALDNER de FREUNDSTEIN Chrétien, Frédéric, Dagobert comte de |
Lieutenant-général. Il participa aux sièges de Menin, d'Ypres, de Fribourg en 1744, à la bataille de Fontenoy et au siège de Tournai en 1745. Lieutenant-général des armées du roi en 1762 et grand-croix de l'Ordre du Mérite militaire, il continua de servir en Allemagne jusqu'à cette époque et fut inspecteur des troupes en Alsace en 1777. Sa fille Victorine Desroches de Lisle, est la grand-mère maternelle du compositeur Hector Berlioz. (Actuellement Maison Jean SIPP). |
WEBER Jean Julien |
101e évêque puis archevêque de Strasbourg de 1945 à 1966. Alors qu'il était alsacien (donc de nationalité allemande) il avait tenu à faire son service militaire dans l’armée française en 1912 puis s’était porté volontaire dans l’armée française à la déclaration de guerre. Il servit aussi bien en 1914/1918 qu’en 1939/1945. D’abord coadjuteur de Monseigneur RUCH, il devint évêque de Strasbourg le 29/08/1945. Pasteur infatigable, il laisse le souvenir d’un homme franc et direct qui n’hésitait pas à s’entretenir en alsacien avec les fidèles. Il entretint des rapports courtois avec les communautés protestantes et juives d’Alsace, bien avant le concile Vatican II en 1962. Il fut nommé Archevêque à titre personnel le 17/03/1962, année de son jubilé sacerdotal d’or dans la cathédrale de Strasbourg. En 1966, il se retira au couvent des sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Il y passa treize années d’une retraite studieuse. Il est enterré dans le cimetière des sœurs de Ribeauvillé. |
WEISS Charles |
Artiste-peintre, dessinateur de talent, co-fondateur de la première Société d'Histoire de Ribeauvillé, . Arts Décoratifs à Strasbourg, puis Paris. S’installe à Ribeauvillé en 1898 et travaillera comme dessinateur aux établissements Steiner de Ribeauvillé. Combat en Silésie durant la Grande Guerre, d’où il rapportera une série de dessins. Il est à l’origine de la création en 1925 de la première Société d’Histoire de Ribeauvillé, conservateur du musée Marcel Lenoir, dessine des affiches pour le Pfifferdaj et des décors pour le Théâtre Alsacien. Dans les années d’avant-guerre, il est l’infatigable artisan de la mise en valeur des maisons alsaciennes à colombage. Frappé de cécité, il quitte Ribeauvillé en 1962 pour s’installer chez sa sœur à Barr. Il reste le peintre par excellence de Ribeauvillé. |
WIEMANN Joseph |
Chimiste. Issu d’une famille originaire des Verreries, il fait ses études au collège de Ribeauvillé, lycées de Colmar, de Metz, St Louis (Paris). Il choisit l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm où il montre un fort intérêt pour la chimie. Sa carrière démarre à Lille en 1930 et, en 1949, il est appelé à Paris. En 1954, il devient chercheur, enseignant de « chimie organique structurale » et Professeur à la Sorbonne. Vers 1960, il crée un très vaste laboratoire à la Faculté des Sciences de Paris. |
WENDLING Jean-Baptiste |
Musicien. Il est issu d’une famille de musiciens comme on en rencontre peu : sur 6 générations, on trouve 19 musiciens ! En 1740, il s'établit comme flûtiste de la Cour des Deux-Ponts (Zweibrücken), placé alors sous l'autorité du Duc Christian IV à qui il donne des leçons. Son seul frère non musicien (né à Ribeauvillé), sera aussi au « service » des Deux-Ponts comme maître-cuisinier. Il se lie d’amitié avec Mozart – qui sera amoureux, éconduit, de sa fille -qui s’inspira de son style et composition pour flûte. |
WINTER Paul |
Athlète, médaillé olympique. Discobole, il participe aux jeux olympiques de 1932 à Los Angeles (médaille de bronze, seul Français médaillé en athlétisme lors de ces jeux) et de 1936. Il est le premier Français à monter sur une estrade olympique, le podium n'ayant en effet été introduit qu'en 1932 ; 43 sélections en équipe de France A, de 1927 à 1939, pour 13 victoires internationales ; recordman de France à trois reprises du lancer du disque : 47,92 m en 1930, 48,90 m en 1931, 50,71 m en 1932 aux Jeux olympiques, une meilleure marque nationale qu'il conserva jusqu'en 1957, soit durant 26 années. |
Crédits photographiques :
Louis Kempf
Fonds documentaire du Cercle